L’OSTÉOPATHIE

 

L’ostéopathie :

 

La naissance de l’ostéopathie remonte à la deuxième partie du XIXème siècle.

 

C’est durant cette période de l’histoire de la médecine, riche en découvertes mais pauvre en solutions thérapeutiques, qu’Andrew Taylor Still a vécu.

Né en 1828 aux USA, Andrew Taylor STILL est un fils de pasteur de confession méthodiste.

Le jeune Andrew assiste son père, qui est aussi médecin et qui traite ses patients avec des plantes, des manipulations et fait de la petite chirurgie.

Sa formation est empirique, basée sur une expérience professionnelle, des lectures et des observations. A l’époque, les médecins se formaient en devenant apprenti chez un médecin et ils complétaient leur formation par des lectures.

Les autorités de l’état où ils résidaient délivraient une licence d’exercice. Certains, même, ne savaient ni lire ni écrire. La clientèle de Still est composée d’indiens et de fermiers.

Durant ses loisirs, il dissèque des cadavres, c’est ce qui explique ses bonnes connaissances en anatomie.

En 1864, il perd 3 de ses enfants de méningite. Terriblement affecté par la perte de ses enfants, Still se met à douter de la Médecine et des thérapeutiques, d’autant qu’il avait déjà des doutes sur son inefficacité, et qu’il estimait que cette Médecine pouvait être, parfois, plus dangereuse que la maladie elle-même. Il décide alors d’orienter sa recherche vers une autre voie. Sa recherche le conduit à considérer la circulation sanguine comme un élément essentiel de la bonne santé. Et il s’intéresse à tout ce qui peut la ralentir et notamment au système osseux. Au bout de 10 années de recherches et de nombreux succès médicaux sur la dysenterie, l’asthme…, le 22 Juin 1874 il décide de créer son courant médical : L’OSTEOPATHIE.

En 1878, il vient habiter Kirksville dans le Missouri et fonde, en 1892, l’École Américaine d’Ostéopathie. Ses premiers étudiants, sont ses propres enfants, mais très vite sa réputation dépasse les frontières, puisque de nombreux étrangers viennent suivre ses cours. John Littlejohn en fait partie et va diffuser l’Ostéopathie en Grande Bretagne et en Europe.

 

En France, l’ostéopathie est reconnue par l’Etat depuis 2002 par la loi du 4 mars de cette année là.

 

Les 4 principes ostéopathiques :

 

• la structure gouverne la fonction : Il est donc essentiel de veiller au bon positionnement et à la bonne mobilité des articulations entre elles, tout blocage mécanique entraînera des complications à distance.

• l’unité fonctionnelle du corps : le « psyché » et le « soma » fonctionne à l’unisson. Tout est en relation.

• le rôle de l’artère suprême : pour que le corps fonctionne correctement, il doit être correctement vascularisé et de la même manière dans toutes les parties du corps. Je vous ferai souvent remarquer que telle ou telle zone de votre corps est « froide » ou trop « chaude », cela signifie que la vascularisation est mauvaise dans cette partie, il faut la rétablir.

• le principe d’auto-guérison : c’est à lui que fait appel l’ostéopathe lorsqu’il rééquilibre votre corps. Je donne à votre corps les clés pour s’auto-réguler et s’auto-soigner. C’est pourquoi il vous faut souvent un temps d’adaptation suite au traitement (allant souvent de 24 à 72h). Là, les conseils que je vous donne pour aider cette guérison sont importants à suivre.

 

Les buts de l’ostéopathie :

 

Ils sont préventifs et/ou curatif. Lorsqu’il y a une dysfonction, il faut en trouver la cause primaire (la raison pour laquelle elle est là) afin de l’éliminer, et non simplement supprimer le symptôme.

 

Les divers champs de l’ostéopathie :

 

• structurel

• crânien

• viscéral

Tous 3 sont interdépendants.

 

Les techniques ostéopathiques :

 

Les manipulations peuvent être :

• Structurelles : c’est un travail sur la structure dans le sens de la correction.

• Fonctionnelles : mobilisations douces des tissus (fascias, muscles, ligaments, articulations, …) dans le sens de la lésion pour induire un état de relâchement suffisant afin de permettre l’autocorrection d’une dysfonction.

• Viscérales : consistent à rétablir la bonne mobilité et motilité des différents viscères, ainsi que leur bonne vascularisation.

Crâniennes : redonner de la mobilité aux os du crâne et agir sur les structures interne de votre boite crânienne, afin de relancer le mouvement respiratoire primaire appelé MRP, on peut alors également travailler sur le sacrum.